ALLIANCES FAMILIALES
ET
PARENTELE PRESTIGIEUSE
Quelles étaient les racines familiales d’Elie
DUFAURE ?
Elie DUFAURE a conduit d’importantes recherches généalogiques, par goût et par attirance personnelle pour l’Histoire locale ou nationale, certes, mais aussi, comme c’était le cas pour nombre de ses contemporains en ce milieu de dix-neuvième Siècle pour tenter d’établir une quelconque ascendance « noble » et pouvoir prétendre au port d’un nom… à particule…
Cette vanité, fort répandue, pouvait aussi « frapper » des Républicains ! … Elie DUFAURE signera un temps ses correspondances par « Elie DUFAURE de GIMEL » …
La lecture de sa Notice nous permet
d’établir sur la foi de ses recherches quelques
liens de parenté avec des personnages prestigieux… aussi controversé leur
souvenir peut-il parfois rester… mais aussi avec beaucoup
« d’anonymes » dont le souvenir est tombé dans les limbes de l’histoire
humaine…
Parmi les plus célèbres
« parents », nous allons retrouver :
Parmi les autres alliances et
liens de parenté attestés, il n’entre pas dans le propos de ce site de traiter
essentiellement de généalogie, ni de récapituler toutes les informations qui y
ont trait et qui figurent dans la Notice de Maître Dufaure…
Il reste que compte tenu de
la somme d’informations rassemblées concernant de nombreux patronymes relatifs
à des familles de la Région d’Allassac et du Bas Limousin, voire du Sud-Ouest,
certaines sont susceptibles éventuellement d’intéresser tel ou tel internaute
« généalogiste » et je suis à sa disposition pour les échanger par
simple contact e-mail…
Contact e-mail : ECRIVEZ
MOI !
Les Familles et patronymes
concernés sont récapitulés en bas de cette page et-ou accessibles suivant le
lien ci après :
Elie DUFAURE, fils de
Jeanne DUBOIS ou DU BOYS, peut établir
la présence dans ses branches généalogiques maternelles ascendantes de Guillaume DUBOIS ( 1656-1723 ) …
Guillaume DUBOIS, fils d’apothicaire Briviste, deviendra Archevêque de CAMBRAI, puis Cardinal…
Membre de l’Académie
Française, il sera également Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères, et il
jouera durant de longues années un rôle important de conseiller auprès du Duc d’ORLEANS,
en particulier lorsque celui-ci sera Régent du Royaume de France…
Personnage longtemps
décrié, les Historiens contemporains s’attachent aujourd’hui à reconnaître les
qualités du Cardinal et à le réhabiliter aux yeux de l’Histoire…
Guillaume DUBOIS - Cardinal
Voir sur, en ligne sur ce site,
l’étude suivante :
Le Cardinal-Ministre Guillaume Dubois
« De
calomnies en réhabilitations »
Brive
1656 / Versailles 1723
Une
légende écrite en noir, en rouge et même parfois en… rose !
Si les recherches d’Elie DUFAURE ne me font guère douter de sa parenté même lointaine avec le Cardinal DUBOIS, je suis plus circonspect à son endroit quant aux liens de parenté qu’il a établi avec deux Papes Limousins ( d’ailleurs cousins entre eux ) Grégoire XI et Clément VI … Cependant s’agissant de l’ensemble des éléments avancés que j’ai pu recouper, je n’ai pu jusque à présent prendre Elie DUFAURE en délit de falsification… Alors…
Clément VI -
Pape
Pierre Roger, né en 1291 à Rosiers d'Egletons en Corrèze, sera le premier
pape de la Nation Limousine. Il dira après son élection: "Je planterai
dans l'Eglise de Dieu un tel rosier de limousin, qu'après cent ans il aura
encore des racines et des boutons". Dès lors, on parle limousin à la cour
pontificale. Les dames de sa famille, présentes à Avignon, auront comme le
souverain pontife, le privilège de porter de la fourrure d'hermine. Détestant
l'austérité, il mène grande vie, dépensant allègrement le trésor pontifical
constitué par ses deux prédécesseurs. Il lance de vastes projets de
construction, ce qui le conduit à lever de nouveaux impôts. Il donne suite à
toutes les sollicitations, achète à la Reine Jeanne, les terres d'Avignon qu'il
ne paiera d'ailleurs jamais. Clément VI comble de titres et d'avantages les membres de sa famille et
de son entourage. Il lègue ses ornements pontificaux à l'église de Rosiers
d'Egletons. Même si ses mœurs furent dissolues, sa conduite lors de la terrible
épidémie de peste qui ravagea Avignon en 1348, fut exemplaire. Le souverain
pontife rémunère plusieurs milliers de médecins, dont le sien personnel venu de
Tulle, pour juguler l'épidémie, organise l'enlèvement des cadavres et leur
ensevelissement avec une sépulture décente, dans un champ en dehors de la ville
Grégoire XI -
Pape
Pierre Roger de
Beaufort, né à Rosiers d' Egletons en 1329,
neveu de Clément VI, sera le dernier pape
français. En 1374, il sera sensible à la démarche des notables brivistes. Il
interviendra favorablement auprès d'un proche parent du cardinal Talleyrand,
maître de la cité, et du duc d'Anjou pour obtenir la grâce de la ville. Les
Brivistes avaient collaboré avec les Anglais et refusaient d'ouvrir leurs
portes aux troupes du Roi de France. Charles V confirme en mars 1375 la grâce
totale et rétablit les droits et honneurs de la ville de Brive. Il commence ses
lettres de rémission par cette phrase : " De même que Dieu ne veut pas la
mort du pêcheur, mais qu'il se convertisse et qu'il
vive... »
Grégoire XI, après avoir rétabli la paix entre la France et l'Angleterre,
sensible aux supplications de Catherine de Sienne, décide de rentrer
définitivement à Rome. Il rentre dans la ville éternelle le 17 janvier 1377. Il
nomme de nombreux cardinaux français, surtout limousins. Mais Rome est toujours
en proie aux désordres, et les luttes d'influence au sein du sacré collège
entre limousins et romains augurent mal de l'avenir de l'église romaine. Avant
de mourir, Grégoire XI qui songe rentrer à Avignon, réunit ses cardinaux pour
les mettre en garde contre" les hommes et les femmes qui, sous le voile de
la religion, débitent des visions de leur tête."
Médecin, philosophe, et
homme politique, Pierre-Jean-Georges Cabanis
Médecin, philosophe, et
homme politique, Pierre-Jean-Georges Cabanis
est né le 5 juin 1757 au château de Salagnac à Cosnac, prés de Brive.
Son
père, avocat, s'était reconverti dans l'agriculture. Son amitié avec Turgot,
intendant de la généralité de Limoges l'amena à oeuvrer pour l'introduction de
la culture de la pomme de terre en limousin.
Elie
Dufaure relève dans sa généalogie de nombreuses alliances d’alliances entre
diverses familles de sa parentèle et la famille Cabanis.
Le jeune Cabanis se forge une solide culture
philosophique et apprend la rigueur de
la recherche méthodique de la vérité. il est présenté à Mme Helvétius par
Turgot. Dés lors, il fréquente assidûment le monde des philosophes et des
encyclopédistes. Il se lie avec Condillac, rencontre Diderot et d'Alembert, et
sera présenté à Voltaire. Il entretiendra surtout des relations amicales
étroites avec Condorcet et Franklin.
Ce n'est qu'en 1777 que
Cabanis se décidera pour une carrière médicale plutôt que littéraire…
Il rencontre Mirabeau au lendemain de la prise de la
Bastille, les deux hommes se lient d'une vive amitié, à tel point que Cabanis
écrira pour Mirabeau les quatre discours sur l'instruction publique et
demeurera son médecin jusque à sa mort. [ Une sœur de Mirabeau, Caroline, est
Marquise de Lasteyrie du Saillant… Le Saillant est à quelques kilomètres du bourg
d’Allassac ].
Cabanis était devenu républicain. La chute de la
Gironde et la main mise de la montagne sur la convention mirent Condorcet et
les républicains dans une position de « suspects ». Arrêté, Condorcet
est retrouvé mort, empoisonné dans sa cellule ( Cabanis lui aurait procuré le
poison ).
Marié en 1796 à Charlotte de Grouchy, soeur de la
femme de Condorcet, Cabanis dût attendre la fin de la terreur et l'arrivée au
pouvoir de certains de ses amis idéologues (Guinguené et Clément) pour
retrouver des responsabilités politiques et scientifiques.
Nommé professeur d'hygiène à l'école centrale, il a
l'occasion de développer ses thèses matérialistes sur le lienentre vie
psychique et vie physiologique. Il s'agissait, pour l'essentiel, de montrer que
les mouvements de l'esprit dépendent de la conformation du corps.
Elu à l'Institut ( classe des sciences morales et
politiques, section de l'analyse des sensations et des idées ) il commence la
lecture de mémoires qui formeront le célèbre « Rapports du physique et du
moral de l'homme ». Cet ouvrage connut un vif succès et fit de Cabanis
l'un des chef de file des idéologues… avec à ses côtés le philosophe Destutt de
Tracy, l'historien linguiste Volney, l'homme politique Garat.
Elu représentant du peuple au conseil des cinq-cents en
1798, pour le département de la Seine, Cabanis n'aura de cesse de se consacrer
aux questions médicales et aux problèmes de l'enseignement.
Homme politique influent, personnage considérable
dans le monde des savants et des lettrés, Cabanis fut aussi partie prenante
dans les intrigues qui se tramèrent autour du coup d'état de Brumaire. Cabanis
avait rencontré Bonaparte chez Madame Helvétius, alors que ce dernier venait
d'être élu à l'institut. En l'espace de quelques semaines, les idéologues
virent en Bonaparte le partisan de la philosophie des lumières, et un ami
sincère de l'ordre et de la liberté. Aussi n'est-il pas étonnant de voir
Cabanis prendre la défense du coup d'état devant le conseil des cinq-cents
cette fidélité à Bonaparte lui vaudra une nomination comme sénateur dans la
première promotion qui comprendra également Volney, Garat et Destutt de Tracy.
Avec son entrée au sénat s'achèvera vraiment sa vie
politique active. Déçu par l'autoritarisme de Bonaparte et par le retour en
force des valeurs religieuses prônées par le premier consul, Cabanis décide de
se réfugier dans les études théoriques et reprend ses travaux sur les Rapports
du physique et du moral.
Il meurt le 5 mai 1808 d'une congestion cérébrale,
son coeur est à Auteuil prés de Madame Helvetius ; son corps est déposé au
Panthéon… où Mirabeau était
« entré » auparavant, avant d’être « dépanthéonisé » peu
après !
… ET « ANONYMES » NOMMES !!!
Rappel : Parmi les autres alliances et liens de parenté
attestés, il n’entre pas dans le propos de ce site de traiter essentiellement
de généalogie, ni de récapituler toutes les informations qui y ont trait et qui
figurent dans la Notice de Maître Dufaure…
Il reste que compte tenu de
la somme d’informations rassemblées concernant de nombreux patronymes relatifs
à des familles de la Région d’Allassac et du Bas Limousin, voire du Sud-Ouest,
certaines sont susceptibles éventuellement d’intéresser tel ou tel internaute
« généalogiste » et je suis à sa disposition pour les échanger par
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Familles citées dans l’ascendance, du côté maternel
Famille « du Montet de la Mouillière »
Famille « de Gentil »
Famille « du Garreau »
Famille « de Laroze » - Branche de St Cyr laroche
et branche de Bordeaux
Famille « Dubois »
Famille « Cabanis »
Famille « d’Almay-d’Ayen »
Famille « de Foucauld »
Famille « de la Porte de Grillère »
Famille « de Moussac »
Familles citées, dans l’ascendance du côté paternel
Famille « Dufaure »
Branche « de Gimel » et « de Laron »
Branche « de Sauvezie », « de Meilhac »,
« de Masmalet »
Famille « Dufaure de Belisle et de Villeneuve »
Famille « Dufaure de Saint-Martial »
Famille « Dufaure du Bessol »
Branche de Mirandol
Famille Du Faure, à Brives
Famille Dufaure, à Bordeaux
Alliances et/ou
branches collatérales de la Famille du Faure
Famille Alègre ou d’Alègre
Famille de Bardicon
Famille André de Brons
Famille Bounaix
Famille Cruveilher
Famille de Chiniac
Famille d’Eyzac, de Nauche et de Porcher
Famille Juge
Famille de Guillaume
Famille de Labadie
Famille de Malafaide
Famille Mouneyrac
Famille de Montbrun
Famille du Rieu
Famille Vayne
Famille Vervy